Fête de la Tabaski : des prières pour plus de cohésion sociale

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Classe de ressource
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Titre
Fête de la Tabaski : des prières pour plus de cohésion sociale
Créateur
Hamadi Baro
Editeur
Le Pays
Date
7 novembre 2011
Résumé
La célébration de la prière d'Aïd El Kébir communément appelée fête du mouton s'est déroulée le 6 octobre 2011 au Burkina Faso. A Ouagadougou, cette prière a été officiée par El Hadj Aboubacar Sana, imam de la grande mosquée et des deux fêtes. C'était comme à l'accoutumée à la Place de la nation.
Couverture spatiale
Ouagadougou
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
La célébration de la prière d'Aïd El Kébir communément appelée fête du mouton s'est déroulée le 6 octobre 2011 au Burkina Faso. A Ouagadougou, cette prière a été officiée par El Hadj Aboubacar Sana, imam de la grande mosquée et des deux fêtes. C'était comme à l'accoutumée à la Place de la nation.

Après deux unités de prière exécutées pour se rapprocher d'Allah, l'imam Aboubacar Sana a non seulement remercié Dieu pour ses bienfaits accordés à chaque musulman et musulmane, mais aussi demandé sa grâce et sa miséricorde pour tous ceux qui nous ont devancés dans la mort, notamment El Hadj Oumarou Kanazoé, président de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB).

Revenant sur les évènements douloureux que le peuple burkinabè a connus, il a prié afin qu'on ne vive plus ces genres d'évènements. Dans cette foulée, il a prêché la cohésion sociale au sein du peuple burkinabè.

Il a tenu à saluer la présence de Mgr Philippe Ouédraogo, représentant de l'Eglise catholique qui a l'habitude d'assister à cette prière de fête musulmane et a souhaité qu'il y ait toujours une parfaite entente entre musulmans et chrétiens.

Le sens du sacrifice

Dans son sermon, l'imam a relevé, entre autres, l'esprit du sacrifice du mouton qui est un signe de joie de la survivance d'Ismael à la rude épreuve de ce "sacrifice humain". Offrir des sacrifices dira l'imam, c'est préparer les musulmans à accepter volontiers de dépenser par amour d'Allah en aidant les pauvres et les nécessiteux.

Pour ce sacrifice qui se fait durant trois jours, les ovins sont préférables aux autres animaux. Les moutons ayant un an révolu ou au moins 8 mois ; les caprins (chèvres) d'un an révolu ; les bovins (boeufs) de deux ans révolus et les chameaux de 4 années révolues.

Le fidèle doit répartir la viande en trois tas. Le premier tas doit être destiné aux pauvres et aux nécessiteux. C'est leur droit. Et ce droit doit être le souci majeur de tout sacrificateur.

Le second tas à ceux qui sont chers au sacrificateur et le troisième tas réservé à sa famille. Après avoir immolé son mouton, l'imam a souhaité bonne fête à toutes et à tous.
Collections
Le Pays