Fête de Tabaski à Ouagadougou : « Que la paix perdure au Burkina »

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Titre
Fête de Tabaski à Ouagadougou : « Que la paix perdure au Burkina »
Créateur
Hamadi Baro
Editeur
Le Pays
Date
28 octobre 2012
Résumé
Les musulmans du Burkina, à l'instar de ceux du monde, ont célébré la fête de l'Aïd El Kabîr ou la fête de Tabaski le 26 octobre 2012. Comme à l'accoutumée, la prière de cette grande fête marquant la fin du Hadj s'est déroulée à la Place de la Nation. Elle a été présidée par El Hadj Aboubacar Sana, imam de la grande mosquée de Ouagadougou et imam des deux fêtes.
Couverture spatiale
Ouagadougou
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Les musulmans du Burkina, à l'instar de ceux du monde, ont célébré la fête de l'Aïd El Kabîr ou la fête de Tabaski le 26 octobre 2012. Comme à l'accoutumée, la prière de cette grande fête marquant la fin du Hadj s'est déroulée à la Place de la Nation. Elle a été présidée par El Hadj Aboubacar Sana, imam de la grande mosquée de Ouagadougou et imam des deux fêtes.

Fini le Hadj 2012 ! La prière marquant la fin de ce pilier de l'Islam a été célébrée un peu partout dans le monde le 26 octobre 2012. Dans la capitale burkinabè, c'est la Place de la Nation qui a abrité la principale célébration de la prière de cette grande fête, marquant également la fin de l'année lunaire musulmane. Elle a été présidée par El Hadj Aboubacar Sana, imam de la grande mosquée de Ouagadougou et imam des deux fêtes. La première partie de son sermon a été consacrée aux rites de l'immolation avec la possibilité selon ses moyens, d'immoler un bélier pendant les 72 heures qui suivent la célébration de la prière de Tabaski. La seconde partie du prône de l'imam a essentiellement porté sur l'éducation et le respect des responsables religieux. Parlant de l'éducation, il a insisté sur l'importance du principe religieux qui place la femme sous tutelle de l'homme. Face au mouvement féministe, un appel a donc été lancé à l'endroit des femmes musulmanes afin qu'elles veillent au respect de ce principe qui préserve la famille musulmane et évite les dérives. Il a ajouté que le manque de respect au responsable religieux dans une société pourrait aboutir à des conséquences désastreuses. La situation au nord du Mali n'a pas été en reste. Aux dires de El Moussa Semdé, secrétaire général de la communauté musulmane, quand ça ne va pas chez le voisin, il y a lieu d'avoir peur. L'imam a donc imploré Dieu pour la paix dans la sous-région et partout dans le monde. « Que la paix perdure au Burkina Faso », a-t-il conclu avant de souhaiter bonne fête à toutes et à tous.

Mgr Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou: « Que Dieu favorise notre être ensemble dans la paix »

« Nous sommes venus au nom de l'Eglise catholique pour manifester à nos frères musulmans notre proximité, notre présence et notre amitié. Pour cause, nous sommes tous des croyants et Dieu n'est la propriété de personne, c'est notre Dieu à tous. Il est unique, il n'y en a pas deux. Ils commémorent un évènement. C'est le sacrifice d'Abraham, le père des croyants. Il était tellement soumis à Dieu qu'il a accepté d'offrir son fils. Dans la Bible comme dans le Coran, nous avons ce récit-là. La différence est que pour nous catholiques, selon la Bible, c'est Isaac, et selon les musulmans, c'est Ismaël. Mais, c'est le même sacrifice, le même père des croyants qui manifeste sa soumission totale à Dieu et miraculeusement, un ange a apporté le bélier qui a été sacrifié à la place de son fils. Donc, c'est cet évènement de foi que les musulmans manifestent aujourd'hui et cela est en lien avec la fin du pèlerinage à La Mecque. Alors, nous souhaitons bonne fête à tous nos frères musulmans. Que le Seigneur agrée leur prière et qu'Il favorise notre être ensemble dans la paix, la justice et dans l'amitié. »
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