Ziniaré 95 : séminaire national des sœurs de l'AEEMB

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Text
Titre
Ziniaré 95 : séminaire national des sœurs de l'AEEMB
Créateur
Hamadi Baro
Editeur
Le Pays
Date
10 janvier 1996
Résumé
Du 24 au 29 décembre 1995 s'est tenu, dans la province d'Oubritenga, un séminaire national de formation des Jeunes filles de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB).
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Source
Archives Le Pays
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Du 24 au 29 décembre 1995 s'est tenu, dans la province d'Oubritenga, un séminaire national de formation des Jeunes filles de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB).

Placé sous le thème "Education et formation de la jeune fille, gage d'une société responsable", ce séminaire s'inscrit bien entendu dans le cadre de la formation religieuse des élèves et étudiants musulmans.

Cinquième du genre après ceux de Ouahigouya (1989), Koudougou (1991), Pouytenga (1992) et Kaya (1993), ce séminaire a vu la participation effective de 82 élèves et étudiantes musulmanes venues de 22 provinces de notre pays.

"La recherche de la connaissance est une obligation pour tout musulman et toute musulmane", a dit le prophète Mouhammad (Paix et Salut de Dieu sur lui).

En effet, pour se conformer à cette injonction du prophète, cinq jours durant, les séminaristes ont suivi, avec beaucoup d'intérêt, les cours dispensés, entre autres, la purification religieuse, le travail de la femme en Islam, la femme musulmane et le modernisme, etc.

Nous avons été au lycée Basy, site dudit séminaire, où nous avons recueilli l'impression de quelques séminaristes: "J'ai trouvé ce séminaire très intéressant parce qu'il m'a permis de découvrir et d'apprendre beaucoup de choses à travers des cours qui étaient assez diversifiés, notamment le fondement de la famille musulmane et la purification religieuse", a laissé entendre avec sourire Aminata Ouédraogo de Kaya.

Haoua Dramé de Gaoua, qui est à «première participation à un séminaire de ce genre, se réjouit d'avoir mieux connu sa religion à travers ce séminaire, surtout l'importance de la solidarité islamique et la place de la femme dans la société. En outre, a-t-elle dit : "Je ne regrette pas d'avoir participé à ce séminaire parce qu'avec la formation reçue, je pourrai regrouper beaucoup d'élèves musulmanes de notre province autour de l'AEEMB sans trop de peine".

Quant à la directrice du séminaire, Traoré Salimata, étudiante à l'université de Ouagadougou, le double objectif visé à travers cette formation a été atteint à savoir : permettre aux élèves et étudiantes musulmanes d'assurer leur identité de femme musulmane et leur permettre aussi de participer à l'élaboration d'une société juste, harmonieuse et prospère.

"Maintenant, notre souhait est que chaque séminariste puisse mettre en pratique ce qu'elle a reçu comme connaissance durant ces cinq jours; surtout, qu'elle soit le reflet de l'Islam par son comportement en tout temps et en tout lieu", a-t-elle enfin ajouté.

Bref, une tradition prophétique rapporte que: "Après la crainte de Dieu l'omniscient, l'homme ne peut avoir sur terre quelque chose de meilleure qu'une femme vertueuse". En effet, puisse Dieu (Exalté soit-il) faire de ces jeunes filles de futures épouses vertueuses. Enfin, notons que ce séminaire va, pour sa part, poser sa modeste et noble pierre dans l'édification de notre chère patrie.

Hamadi BARRO
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