Célébration de l'Aid-el-kébir : on a prié et sacrifié les moutons

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Titre
Célébration de l'Aid-el-kébir : on a prié et sacrifié les moutons
Editeur
Le Pays
Date
2 avril 1993
Résumé
Depuis très longtemps, certains faits ont été immortalisés et sont célébrés annuellement. Ceci se remarque surtout dans le domaine religieux. C'est fort de cette nécessité que les musulmans du Burkina Faso ont répété le geste d'Abraham.
Ainsi ils ont rappelé que le sacrifice du mouton est un geste qui signifie son attachement perpétuel à Dieu.
Couverture spatiale
Ouagadougou
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Langue
Français
Source
Archives Le Pays
Contributeur
Frédérick Madore
contenu
Depuis très longtemps, certains faits ont été immortalisés et sont célébrés annuellement. Ceci se remarque surtout dans le domaine religieux. C'est fort de cette nécessité que les musulmans du Burkina Faso ont répété le geste d'Abraham.

Ainsi ils ont rappelé que le sacrifice du mouton est un geste qui signifie son attachement perpétuel à Dieu.

Hier a eu lieu la fête du mouton ou Air-el-kébir. A Ouagadougou, la cérémonie de prière s'est déroulée à la place de la Révolution.

Cette cérémonie était dirigée par le grand Imam du Burkina, El hadj Abdoul Salam Tiemtoré. On notait également la présence du Premier ministre, M. Issouf Ouédraogo, du Mogho Naba Baongo, ainsi que du président de la Communauté musulmane El hadj Triandé. Mais qu'est-ce que la fête du mouton ?

C'est la commémoration du sacrifice d'Abraham. Abraham qui avait promis à Dieu que s'il gagnait un fils il le sacrifierait au Seigneur.

Et c'est ainsi que quand naquît Ismaël, Abraham s'apprêtant un jour à le sacrifier réellement à Dieu, constata qu'à la place de son fils, il avait un mouton, qui avait été placé par l'ange Gabriel.

Ce qui renforça la foi d'abraham en l'unicité de Dieu. C'est cet acte qui est perpétué depuis des siècles.

Quant à la cérémonie d'hier, après la pière proprement dite, El hadj Tiemtoré, le grand Imam du Burkina, a demandé à Dieu quelques doléances qui sont entre autres : que le Tout-puissant épargne le Burkina de toute calamité, qu'il nous préserve des grands dangers, que le Seigneur veille sur nos dirigeants politiques et coutumiers, qu'il nous donne une bonne saison pluvieuse, et qu'il renforce la foi de tous les musulmans en Dieu. Puis il a lui-même égorgé un grand bélier. Après cela, il a procédé à la salutation des autorités présentes à la cérémonie.

Pour rappel il faut signaler que tout musulman qui peut faire le sacrifice du mouton peut le faire dans les trois jours suivant la Tabaski.

C'est au quatrième jour que ce sacrifice devient caduque.

Son mot de la fin a été de souhaiter bonne (été de Tabaski à tous les musulmans du Burkina Faso.

Dieudonné Zoungrana
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Le Pays